Ville du nord de la région Auvergne Rhône-Alpes, située près de Vichy, Lapalisse est célèbre pour ses fameuses « vérités » ou « lapalissades », son château majestueux, ses spectacle Son et Lumière et son événement biennale "l'Embouteillage années 50-60" sur la route mythique des vacances.
Lapalisse, qualifiée dès le Moyen Âge de "nostable passage en Bourbonnais », est une Cité touristique reconnue, traversée par la route Nationale 7 Historique apparaissant comme une voie triomphale jusqu’au château surplombant la ville.
Cet édifice (XIIe-XVIe) est une place forte sur les bords de la Besbre. Entouré d’un remaquable jardin, le château est intimement lié à l’histoire de Jacques II de Chabannes La Palice, Maréchal de France.
Cité de 3 200 habitants, elle demeure dynamique avec notamment l'implantation de la Zone d'Activités Sud Allier.
Lapalisse détient les labels prestigieux de "Village-Etape" et "Plus beaux détours de France", et deux fleurs au label Ville Fleurie. Elle est également ville marraine d'un bâtiment de la marine nationale, l'Avisio Commandant Blaison.
L'histoire de Lapalisse
Arrimée aux berges de la Besbre, à la frontière de la plaine du Billezois et de la Montagne Bourbonnaise, Lapalisse occupe une position charnière.
Il semble que l'on puisse faire remonter aux temps préhistoriques les premières traces de la présence de l'homme dans la vallée de la Besbre. Un savant archéologique y découvrit en son temps des silex taillés et la nécropole de Châtelperron, à 25 km en aval, mise à jour au début du XXème siècle, est là pour l'attester.
Le nom de Lapalisse apparaît pour la première fois sur une ancienne carte du XIIème siècle (en 1165) où il est question d'une chapelle (Capella di Palicia). La famille des premiers seigneurs de La Palice s'est installée là à cette époque, après avoir porté le nom des seigneurs de Lubié, de la Motte des Noyers (à 1500 m de là une ferme porte encore ces deux noms : cette motte féodale contrôlait le passage sur la Besbre, l'une des fortifications primitives de Lapalisse.)
En 1429, le Duc Charles de Bourbon acquit la seigneurie de La Palice de Jeanne de Châtillon, et la revendit pour 6000 écus d'or en 1430 à jacques 1er, l'un des deux derniers représentants de la maison de Chabannes, ancienne famille dont les origines sont antérieures à l'an 1000. Cette somme provenant d'une partie des rançons des chevaliers anglais capturés au siège d'Orléans. Jacques 1er et son frère Antoine, Comte de Dammartin, furent parmi les grands capitaines qui, à l'exemple de Jeanne d'Arc et avec elle, contribuèrent à lutter victorieusement contre les anglais durant la guerre de 100 Ans.
Jusqu'à la révolution, Lapalisse s'écrivait en deux mots : mais l'orthographe variait soit en La Palice soit en La Palisse. En 1789, la ville s'est définitivement écrit Lapalisse.
Des changements importants sont intervenus au XVIIIème siècle : en 1753, le grand chemin de Lyon fut tracé et provoqua l'abattement d'une partie des murailles, témoignage rue Billaudy et rue de la Liberté.
A partir du noyau ancien, resserré au pied du Château, la ville s'est développée suivant les principaux axes de communication (RN7, RD243, RD61, RD990, RD 7 , RD48) générant ainsi une urbanisation en étoile.